Bonne heure pour le malheur / Fortunate times for misfortune

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Sometimes I feel like a pointless fool

Luckily, most of times, I’m just a selfish bastard

The funny thing is: this gap helps me

To understand how our wicked times

Have twisted the prospect of real progress

 

Sometimes I think we all are disrespectful monkeys

Hopefully, we’re just being anthropocentric

Obsessed about the achievements of our species

Deluding ourselves into forgetting the shortage of love

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Parfois, je me sens comme un con vaincu

Heureusement, je ne suis souvent qu’un égoïste connard

Chose marrante: tout ça m’aide à comprendre

Comment donc la merdeuse modernité

A perverti tout espoir de réel progrès

Parfois, je pense que nous sommes tous d’insolents macaques

Avec un peu de chance, ce n’est que de l’anthropocentrisme

Obsédés que nous sommes par les prouesses de notre espèce

Rusant avec nous-mêmes pour oublier le manque d’amour

à dire à la conseillère d’orientation

Non mais on est où là…

Si j’aime à me perdre ailleurs, c’est qu’il n’y a rien à faire à Hyères. Par analogie, je n’ai pas à orienter mon avenir selon les besoins des employeurs puisque je m’emploie à devenir moi-même.

Ça donne envie d’être propriétaire.

Bêtise que les horaires, tout ce fatras d’aiguilles, de chiffres et de divisions ; c’est pas par là que j’irai voir pour trouver mon bonheur. Avec un peu de foi, on a tout le temps de se la couler douce. Enfin, va quand même falloir que j’y aille, en fermant les yeux pour voir.

L’âge fait-il le maçon?

Jahjah ou caillera, les d’jeunes d’aujourd’hui et même ceux d’avant, popeux ou rockeurs, ne font que simuler la guerre civile qui devrait logiquement éclater depuis belle lurette. Une bien belle lurette que cette corruption-là, roulée comme une Gauloise et gaulée comme une roulure…

Qui la mérite?

Tout ça peut t’arriver, fais gaffe à tes pattes, et prends garde au bâton. Insidieusement, les odorantes tyrannies vont te mettre au parfum et t’infuser leur vérité.

pessimisme = ténébreux ripolinage

J’aime mieux pas savoir par quel biais toute cette épaisse tranche de lard va entrer en toi. De toutes les façons, ça sert à rien d’aller à la mer pour ramasser des champignons, y a des piscines pour ça.

à triple AAAble!

l’aaart de…

Pas bien sûr que les histoires de scandale alimentaire soient les plus croustillantes, elles ont tout de même le mérite de nous éclairer sur l’absolu cynisme de nos sociétés. La table étant le baromètre de la société, on voit bien que désormais c’est plutôt ambiance lasagnes congelées bourrées de minerai que vin minéral coupé au garum.

Cette société moderne a réalisé avec succès la production industrielle de yaourt fait-maison, et pour souligner le côté typique de leur produit, elle l’a appelé « yaourt traditionnel ». Une ruée de clients s’est emparée de ce produit dans les plus brefs délais.

L’art subtil et si poétiquement éphémère de la cuisine est passé par la moulinette de l’hygiénisme scientifique, puis par la centrifugeuse de la facilitation industrielle, avant d’atterrir dans la trieuse-calibreuse de la dédramatisation sociale. Tout aussi vite resucée, la mode bio n’est le plus souvent qu’un alibi pour que les distributeurs, après avoir causé marges arrière et expansion de niches, se pourlèchent les babines.

Pas grave pour le goût, vieil attribut sensoriel dépassé par la rapidité des images anosmiques, qui a d’ailleurs toujours suivi l’odorat, antique résurgence d’une perception animale de la réalité, d’un peu trop près. Quand l’humain cherche à échapper à sa condition naturelle, bref quand il veut fuir son animalité, il finit toujours par devenir inhumain, que ce soit par froideur logique ou par efficience commerciale. Le couple gâteux bouche-nez passera donc à la trappe puisque c’est bouche bée que les conso-mateurs doivent admirer les beaux produits créés pour satisfaire toutes les envies du prod-acteur.

C’est donc bien évidemment aisé de boucler le circuit en inondant les foyers d’appareils photo-vidéo. Devenons prod-acteurs! Incarnons le pot de yaourt qui siéra à notre style! Hypothèse de travail de la marchandise dématérialisée: quand c’est gratuit, c’est toi le produit… Et on peut y voir la réussite d’une soixante-huitaine d’années de pillonnage mercatique. En somme, on nous met en demeure de vivre dans la transparence de nos choix de consommation, de nos goûts personnels.

« Espionnez-moi! Je n’ai rien à cacher à la NSA puisque je suis en parfaite adéquation avec les injonctions du jour… » La servitude volontaire a de beaux jours devant elle, cependant les adeptes de l’auto-référencement gagneraient à comprendre cette allusion:

Où sont tous mes amants
Tous ceux qui m´aimaient tant
Jadis quand j´étais belle?

Fréhel (1935)

…se la mettre à taaable

Il faut que tu m’ex…

Plus que la plupart, mon cher lecteur doit savoir qu’une explication vaudrait mieux. Mieux que quoi? On ne sait, elle ne l’a jamais dit…

Quoiqu’il en soit, soyez avertis, bien que mes textes reflètent certaines obsessions personnelles, ils sont et seront en général issus d’impitoyables plagiats, d’éminents caviardages et de rocambolesques biffures…

Ainsi, c’est dans un supermarché que j’ai rencontré cet homme: grands yeux, cheveux grisonnants et jambe artificielle. Sa jambe droite a été écrasée par de grosses pierres qui déboulaient des montagnes et il est resté coincé pendant quelque 30 heures. L’anesthésie étant impossible, vu les conditions, il a alors demandé aux autres d’amputer sa jambe avec un couteau à fruits. C’est ainsi qu’il a survécu et qu’il s’est engagé dans une carrière de prof en Chine. Je me bornerai à retranscrire ses propos dès qu’il sera suffisamment imbibé de vodka violette pour ne plus pouvoir épeler dysménorrhée.

J’ose espérer qu’ainsi, tout s’éclairera de manière suffisamment subite pour que vous n’y compreniez plus rien. Si cela vous paraît déjà obscur, et même dans le cas contraire, je vous renvoie au texte de Pierre Bayard ci-dessous.

http://www.fabula.org/atelier.php?COMMENT_RENDRE_UN_TEXTE_INCOMPREHENSIBLE

Concours d’éloquence 2013

Bonjour tout le monde, aujourd’hui je vais vous parler de l’influence de la pollution sur la littérature et les citoyens du monde à partir de deux exemples concrets.

C’est au milieu du XVIIIe siècle qu’a eu lieu la première révolution industrielle. Beaucoup d’auteurs usés ont alors directement déversés leur production sur le papier sans aucun traitement. Cette grave pollution a dégradé la qualité des textes. De plus, à cause d’un aménagement limité, l’augmentation démographique de la population mondiale a aggravé cette situation, donc la faune intellectuelle avait complètement disparu. Après un traitement qui a duré plus de 20 ans et qui a coûté cher en vies humaines, la littérature a été revitalisée et plus d’une centaine d’espèces d’écrivains y ont été réintroduits.

La pollution des esprits n’est pas un problème récent. Depuis le début de la révolution industrielle, les réserves intellectuelles sont mises à rude épreuve. Auparavant, il existait d’autres formes de pollution : les feuilles et les fleurs mortes tombaient dans l’eau sans personne pour les voir, le sable et la boue se mélangeaient à cause des mouvements de la croûte terrestre… Pourtant, les consciences étaient capables de s’épurer elles-mêmes. Suite à la pollution due aux activités humaines, l’équilibre naturel a été rompu. Dépassant une certaine limite, les conséquences deviennent de plus en plus importantes.

Au XXIe siècle, l’apparition soudaine des algues vertes a profondément marqué les esprits. Cette plante prive les autres animaux d’oxygène, les entreprises de pêche subissent donc des pertes énormes. La puanteur de l’eau réduit le nombre de touristes. Les habitants des alentours sont confrontés à un manque urgent d’eau potable, ce qui entraîne une rupture de stock de l’eau en bouteilles dans les supermarchés. Enfin, ceux qui ont lu des livres près des eaux contaminées sont devenus ahuris.

On voit bien que la pollution, causée par la cupidité humaine, déséquilibre l’environnement naturel et a des conséquences sur les hommes, qu’ils soient mesquins ou non. Et c’est sans compter les pertes économiques et les désordres sociaux. Dès que les activités humaines polluent au-delà des capacités d’épuration, les effets négatifs se font ressentir sur les consciences humaines.

Il faut que nous faisions des efforts pour améliorer la situation. Une vision stratégique permet de comprendre que cela convient au développement durable et au bonheur de tous les citoyens du monde.

Merci.

un candidat bien motivé